Années 2000

Les années 2000

2000. L'importance de l'aspect même des vêtements s'atténue en effet, tandis que la marque, expression du pouvoir d'achat du consommateur et de l'image ou philosophie de vie auquel il s'identifie, motive de plus en plus les comportements d'achat. 



La mondialisation et la concurrence ont conduit à la fusion des groupes de l'industrie de la mode et du luxe et à un marketing renforcé. Les nécessités liées à la rentabilité et au retour sur investissement ont augmenté le nombre de collections par an, accéléré le roulement des nouveaux produits, tout en faisant et défaisant les modes en très peu de temps.

En parallèle, on a pu observer un rejet de la mode en tant que stigmate de la consommation à outrance. Au Japon, le mouvement " Muji " se caractérise par la fabrication et la commercialisation de produits sobres, vierges de tout logo. 



A l'échelle internationale, la philosophie du "No Logo" - en référence à l'ouvrage de Naomi Klein, figurant en 2000 sur la liste du Gardian Award, puis paru en France en 2001 - vise à résister aux diktats et aux apparences consuméristes.



La mode contemporaine exprimerait à la fois une certaine attitude grégaire et le rejet de toute appartenance à une catégorie déterminée. L'adolescence est une classe qui n'en est pas une, une classe d'âge éphémère. L'élite des médias semble vivre dans un monde irréel, instable. Il en va de même pour les mannequins.



 
Les années 2000 semblent propices au rapprochement de la mode et l'art contemporain. La mode emprunte des références esthétiques et des thématiques développées par les artistes, et joue également un rôle de plus en plus prépondérant dans le financement de leurs œuvres, via le mécénat et les commandes d'œuvres (notamment par Bernard Arnault et François Pinault) pour les lancements de boutiques et de produits.



 C'est le sport qui le premier érige un culte à ses marques phares omniprésentes sur les stades de foot. L'idée est de développer des chaussures de sport à usage citadin, la « basket urbaine » qui fait sensation. Adidas, Nike, Puma, tout le monde s'y met et pour vendre. 



Les grandes marques n'hésitent pas à casser leur tirelire pour s'offrir les plus grandes personnalités sportives du moment.


C'est aussi le retour de la mode rock : "en slim et wayfarer, on est trop cools, on écoute les Libertines, on sèche les cours et on boit de la vodka."

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